Secrets de... Carnoules

Departure : 19 mars 1962 car park.
Distance : 950 m

In the Middle Ages, the fortunes of the community of Carnoules were determined by the castrum of Château Royal. After it was destroyed in 1393, it would be over one hundred years before the region was repopulated: the village of Carnoules was established as a parish in 1560, on the site of a hamlet further to the west. This railway workers’ town still rings with the commotion of travellers waiting at the station buffet for their train to leave; a not-so-distant time when most journeys were made by rail.

Plus à l’est, Carnoules n’est alors qu’un hameau installé sur les contreforts d’une colline. Le vicomte de Turenne qui revendiquait les terres de son père confisquées par le parlement de Provence après la mort de Jeanne, fait trembler le Var.
En 1393, ses bandes armées pillent Château Royal et brûlent le hameau. Les populations durent leur salut à Pignans mieux défendu. La terreur fut certainement très importante car il fallut attendre plus de cent ans pour que le terroir de Carnoules se repeuple malgré de nombreuses sollicitations comme les exonérations de taille consenties en 1475 par le roi de René.
En 1560, le village de Carnoules est érigé en paroisse en lieu et place du hameau primitif.

Autre date qui a marqué la commune : 1874. Cette année là, un relais permanent de locomotives est installé sur la nouvelle ligne de la compagnie du PLM (Paris-Lyon-Méditerranée). Jusqu’à la grande guerre, tous les trains en provenance de Nice ou de Marseille s’arrêtaient à Carnoules pour changer de locomotive. Le dépôt comptera jusqu’à 100 motrices et plus de 400 cheminots qui s’afféraient dans les ateliers ou sur les quais.
En 1944, il fut la cible des bombardements américains. La concurrence de la route, dès les années 1930, et l’électrification du réseau dans les années 1960 sellèrent la fin d’un siècle d’intense activité ferroviaire dans le village. Carnoules, cité des cheminots, résonne encore du brouhaha des voyageurs qui attendaient au buffet de la gare que leur train reparte; époque pas si lointaine où les déplacements s’effectuaient essentiellement par le rail.